Newsletter
2014
Hypertension artérielle et exercice physique – Mise au point pratique
De l’importance de l’exercice dans la prise en charge des patients hypertendus.
« L’exercice régulierdoit être considéré comme une composante à part entière de son traitement, qui doit être prescrite et adaptée, pour un maximum d’efficacité, et de sécurité ; chez un sujet sportif, la prise encharge de son HTA est pour l’essentiel la même que pour lenon-sportif, en tenant compte du type et du niveau de pratique »Â
A lire : Sosner P, et al.Hypertension artérielle et exercice physique–Mise au point pratique.AnnCardiolAngeiol (Paris) (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2014.05.003
Actualité Sport et Cancer
A lire : Le muscle, cet (ancien) orphelin sur Sport et Cancer suite à la Rencontre sur le thème « Composition corporelle en onco-hématologie » qui a eu lieu le 26 mai dernier à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif.
La chercheuse canadienne Vicky Barascos y a notamment présenté des résultats étonnants sur la relation entre sarcopénie (fonte musculaire) et la toxicité accrue des traitements.
Rappelons que l’activité physique est aujourd’hui un traitement reconnu dans la prise en charge de nombreux cancers. Elle permet évidemment de se re muscler (et donc de limiter les effets des traitements) mais est également le premier traitement anti fatigue, essentiel à la prise en charge des patients atteints de cancer en cours ou post traitement.*
_A visiter : le site de la CAMI (association Sport et Cancer)Â http://www.sportetcancer.com/
_A voir : Témoignages de professionnels de santé et de patientes, sur un protocole incluant la pratique de l’activité physique dans le cadre du traitement du cancer du sein, CHU de Limoges. https://www.youtube.com/watch?v=gBzdHFX52aU
* D’après T. Bouillet. (Carroll JK. Oncologist. 2007)
Le vélo pour vous sauver la vie
Une étude publiée par la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (CEE-ONU) et le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe a révélé que chaque année 10 000 vies pourraient être sauvées si les grandes villes d’Europe se hissaient au niveau de pratique du vélo observé à Copenhague.
Cette étude a porté sur le niveau de pratique du vélo dans 54 grandes villes européennes, et deux capitales nord-américaines, Ottawa et Washington. Ses résultats confirment, sans surprise, les nombreux bienfaits liés au développement du vélo dans les grandes villes.
Selon une autre étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) entre 2005 et 2008, une personne qui pratique 3 heures de vélo par semaine verrait son risque de mortalité diminuer de 30% par rapport à un non-pratiquant.
Référence : The PEP – Transport, Health and Environment Pan-European Programme (THE PEP) 2009–2020.
Il n’est jamais trop tard pour démarrer l’activité physique
A lire : Sarcopénie et dynapénie au cours du vieillissement, J-Y. HOGREL, Institut de myologie, Groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, Paris. Publié le 20 février 2014.
La publication de cet article nous rappelle qu’il n’y a pas de limite d’âge pour démarrer une activité physique sachant que le muscle du sujet sédentaire peut perdre jusqu’à 14% de ses capacités tous les 10 ans, ce qui n’est pas le cas du sujet entraîné(1) ! Il ne faut donc pas accepter comme une fatalité la diminution de la force musculaire en vieillissant.
La quête de l’autonomie est une problématique  incontournable. puisqu’en 2040, 21 millions de Français auront plus de 60 ans et 7 millions auront plus de 80 ans (2).
Références : (1) par exemple la force isocinétique des extenseurs du genou (quadriceps) diminue ≈ 14 % par décennie chez l’homme comme chez la femme. Wilmore J, Costill DL Physiology of sport and exercise. 2nd edition 1998 Human Kinetics; chapter 17 : p557; / (2) Coulomb A, Halimi S, Chasklevitch I Le livre blanc du diabète. 7 propositions pour faire face à l’épidémie silencieuse du XXIè siècle. Sous l’égide de la SFD, 2009.
Rapport sur le dispositif d’activités physiques et sportives en direction des âgés
Rapport remis aux ministres en décembre 2013, établi par le groupe de travail sous la présidence du Professeur Daniel Rivière (Professeur à la faculté de médecine de Toulouse, Chef du service de médecine du sport au CHU de Toulouse, Vice-Président de la société française de médecine de l‘exercice et du sport).
La lutte contre la sédentarité, et la pratique des activités physiques pour les personnes avançant en âge, s’inscrivent au cœur des enjeux de santé publique. Elles ont pour but, de préserver la santé des aînés, d’éviter la surenchère des soins et de prévenir la perte d’autonomie.
Dans la droite ligne du rapport de J.-P. Aquino « Anticiper pour une autonomie préservée : un enjeu de société », la mise en place de ce groupe de travail interministériel « Dispositif d’activités physiques et sportives en direction des personnes âgées », témoigne, par les logiques politiques et institutionnelles en présence, de l’engagement des pouvoirs publics à apporter des solutions concrètes pour cette population âgée de plus en plus nombreuse.
Ce rapport rassemble les éléments de synthèse des travaux du groupe, qui s’appuient sur des auditions d’experts mais aussi sur des fiches d’expertise de structures impliquées dans la promotion de la pratique des activités physiques en faveur des personnes avançant en âge.
2013
Le traitement de l'arthrose : un sport d'équipe ?
par R. Krzentowski et JM. Coudreuse, médecins du sport // Article in Réalités en rhumatologie – numéro spécial, septembre 2013
Des athlètes d’endurance de 80 ans avec des indicateurs de santé de sujets sédentaires de 40 ans !
L’exercice physique sportif intense aérobie permet de limiter de manière considérable le déconditionnement musculaire aérobie et cardio-respiratoire lié au processus de vieillissement.
L’exercice physique est efficace chez tous les diabétiques de type 2 quel que soit le taux d’HbA1c
Fin 2012, une étude a testé l’impact d’une seule séance d’exercice physique d’intensité modérée (pas au-delà de 70-75% du max) sur une durée d’une heure sur l’équilibre glycémique dans les 24 heures suivant cet exercice.
L’activité physique plus efficace que les statines en prévention primaire chez les personnes avec dyslipidémies
C’est le résultat d’une étude américaine prospective de cohorte réalise par Kokkinos et al. (1) et publiée fin 2012 dans le Lancet. Cette étude s’est déroulée sur une population de 10 043 individus atteints de dyslipidémie sur 15 ans de 1986 à 2011. Sans se préoccuper du fait que les patients prenaient ou non des statines, les personnes avec les plus hauts niveaux (> 9 Met) d’activité physique présentaient une réduction de 60 à 70 % de la mortalité toutes causes confondues et pas seulement cardiovasculaires.
2012
Le surpoids est-il bon pour la Santé ?
On en vient à se poser cette question après la publication des résultats d’une méta-analyse de Flegal et al. (1) dans l’hebdomadaire Journal of American Medical Association (JAMA), indiquant que le surpoids est associé à un risque de mortalité moindre que lorsque l’on est de poids normal. D’autant qu’un vent médiatique reprenant les résultats de cette étude s’est emparé de la presse papier et audiovisuelle et pendant plusieurs jours, les rubriques santé n’ont été que présentations et discussions autour de cette étude. En cette période de fêtes de fin d’année où l’excès alimentaire est notoire, cette ouverture à la déculpabilisation de la prise de poids était on ne peut plus de bon aloi. Mais sachons raison garder et analysons plus précisément cette étude.
La pratique des activités physiques et sportives facteur de santé publique, Conseil des Ministres du 10/10/2012
Une politique publique « sport – santé – bien-être » destinée à promouvoir les activités physiques pour tous va être mise en oeuvre, selon une communication présentée le 10 octobre en Conseil des ministres par la ministre des Sports, Valérie FOURNEYRON, et la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol TOURAINE. « Elle aura pour ambition d’accroître le recours aux thérapeutiques non médicamenteuses et de développer la recommandation des activités physiques et sportives par les médecins et les autres professionnels de santé.
Lire l’article sur le portail du gouvernement : La pratique des activités physiques et sportives facteur de santé publique
L'Activité Physique améliore la qualité de vie des patients atteints de Cancer
L’impact positif de l’activité physique sur la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer en traitement actif et chez les survivants d’un cancer est maintenant largement évalué. Deux importantes méta-analyses évaluant les effets de l’activité physique sur la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer viennent d’être publiées : l’une concernant les personnes atteintes en traitement actif et la deuxième concernant les survivants de cancer.
Les recommandations d’activité physique quotidienne sont insuffisantes pour prévenir efficacement le risque vasculaire
Les résultats de l’étude PURE (Prospective Urban Rural Epidemiology) concernant l’impact des modes de vie sur la prévalence des pathologies cardiovasculaires ont été présentés en août 2012 au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie.
Clinicprosport s'affiche dans le 13ème
Rendez-vous au 5, rue Elsa Morante – 75013 Paris, pour découvrir la nouvelle façade de Clinicprosport.
Quelques tasses de café pour prévenir l’insuffisance cardiaque et le diabète de type 2
La consommation de café favorise une diminution du risque d’insuffisance cardiaque et de diabète. Comme souvent en diététique, cela passe par une consommation raisonnable et raisonnée.
Associer l’activité physique au médicament : une stratégie efficace
Pharmaceutiques – Avril 2012
Rôle des acteurs de santé dans la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées
Petit-déjeuner débat organisé par CLINICPROSPORT
jeudi 12 avril 2012 – HOTEL RAPHAEL (17 avenue Kleber 75116 Paris)
Clinicprosport toujours en mouvement
A partir du 12 mars 2012, Clinicprosport emménage :
5 rue Elsa Morante – 75013 Paris
Métro : L 14 – BNF / L 6 – Quai de la gare
L’activité physique protège des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC)
L’activité physique régulière a un effet préventif significatif sur la survenue des Accidents Ischémiques Transitoires (AIT) et l’ensemble des Accidents Vasculaires Cérébraux.